Alessia Dan


Née à Bastia, le 6 mars 1971, je n’ai montré d’intérêt jusqu’à ce jour que pour les livres, amis fidèles, ouvrant la porte sur une multitude d’univers. Cet amour absolu et exclusif s’est développé dès le plus jeune âge avec des livres illustrés que ma mère me lisait, puis, plus tard, avec des ouvrages de la Comtesse de Ségure, d’Enid Blyton, de René Guillot, de Mary O’hara, de Walter Farley, de Frances H Burnett et bien d'autres. 

Avec l’adolescence, les romans sentimentaux remplaceront ces belles aventures enfantines. Notamment, je dois l’admettre, les incontournables Harlequin. Cependant, Juliette Benzoni, dont la série Catherine m’avait alors envoûtée, reste l'une de mes plus belles lecture de l'époque. Ah ! Arnaud de Montsalvy ! Je regrette encore ces premiers frémissements du cœur lol. 

Peu après, je ferais connaissance avec Maud Morin, puis avec les merveilleuses Chroniques de San Francisco ainsi que de nombreux autres ouvrages LGBTQI. 

C’est également à peu près à cette période que je découvre Robert Merle avec Fortune de France, puis, un peu plus tard, Bernard Werber. 

Au fils des ans, alors que je suis des études de lettres modernes à l'université de Corté, des préférences très nettes s'ancrent en moi avec le maître du fantastique, Stephen King. Si à l’adolescence je n’avais perçu que le « livre d’épouvante », avec le temps, je comprends que ses écrits recèlent bien davantage. Sa manière de décrire sans complaisance une Amérique loin des clichés souvent véhiculés me fascine, tout comme ses plongées en abysse dans l’âme humaine. 

Lovecraft et Poe m'entraineront aussi dans leurs univers si particuliers, mais dans une moindre mesure. 

L’autre découverte littéraire dans ma vie fut le roman policier. Celui à l’ancienne en particulier, le Cosy Mistery. Aujourd'hui encore, les enquêtes d’Agatha Christie me passionnent. Difficile de faire mieux en termes d’intrigues et de personnages. 

Par-dessus tout cela, les romans classiques comme Proust ou Balzac prennent leur place, même si je ne les lis plus à ce jour, leur préférant la « littérature populaire ». À Pagnol et Daudet, par contre, je conserve un amour éternel.

Je pourrais aussi parler des mangas et de bien d'autres livres mais cette petite présentation que je souhaitais brève deviendrait indigeste. XD 

Pour conclure, je dirais que Le boulevard des solitudes, co-écrit avec Paula Stefan, fut le début d’une aventure magnifique, qui,  je l'espère se poursuivra longtemps.